Résumé :
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Dans ce document, l’auteur avertit qu’il tente de retrouver «Alger, autrefois» avec les yeux d’aujourd’hui, c’est-à-dire à partir d’une mémoire exhumée. Il confesse «qu’il se fie à ses souvenirs d’enfance et à des informations pieusement glanées auprès de quelques anciens Algérois (femmes et hommes) à la mémoire encore plus ou moins bellement conservée». Il ajoute : «C’est aussi au moyen de lectures dans des ouvrages rares, dispersés, souvent superficiels et toujours de hasard qui ont plus d’une fois avivé sa curiosité jusqu’à ce qu’il y trouve quelques bonnes idées à développer davantage». Après les explications du système de transcription qu’il juge nécessaire d’inclure pour la compréhension, l’auteur remonte à la genèse de La Casbah, se posant la question de l’origine exacte de la cité «El-Djazaïr» et l’abordant par «l’île aux mouettes», avant d’entamer une balade historique embellie par le charme de la parole humaine.Il nous rappelle Eikosim-Icosium. Il nous raconte les péripéties de Zîrî Ibn Menad et de son fils Bologgin qui fonda trois villes, «l’une sur le bord de la mer, appelée Djazaïr-béni-Mezghanna ; l’autre sur la rive orientale de l’oued Chlef, appelée Miliana ; la troisième porte le nom de Médéa.» Il nous mène ensuite jusqu’à Sultan Djezâïr de la période ottomane que l’on peut traduire par «Alger, la Ville sultane», qualifiée de «l’une des plus belles villes de la Méditerranée des XVIe-XVIIIe siècles».
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