Titre : | La genese spaciale et morphologique de l'habitat auto construit dans les contextes fragiless : cas des Aures |
Auteurs : | Akila Benbouaziz, Auteur ; Djamel Alkama, Directeur de thèse |
Support: | Thése doctorat |
Editeur : | Biskra [Algerie] : Université Mohamed Khider, 2019 |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Les Aurès ; Menaa et Bouzina ; Habitat populaire auto-construit ; Contexte fragile ; Genèse spatiale et morphologique ; Approche typo morphologique et syntaxique. Aures ; Menaa and Bouzina ; Self-built popular habitat ; Fragile context ; Spatial and morphological genesis ; Morphogenetic and syntactic approach. |
Résumé : |
Cette étude se veut une contribution dans la recherche de lien complexe entre espace et société. Elle se focalise sur la question de l’espace du nouveau type d’habitat auto-construit apparu depuis l’indépendance dans une des régions de l’Algérie la plus enclavée : les Aurès. Le processus de production et la manière d’évolution des formes et des pratiques d’habiter sont au centre d’intérêt de cette thèse qui s’intéresse à deux cas d’étude : Menaa et Bouzina. D’anciens guerriers, les Chaouias sont passés d’un support économique autarcique et un mode de vie fondé sur la transhumance et le semi-nomadisme a un mode sédentaire, de tendance architecturale nouvelle opposée à la pratique ancestrale traditionnelle locale, dans un contexte fragile. Aux époques précoloniale et colonial, l’architecture traditionnelle dominait. Les mutations socio-économiques et politiques après l’indépendance, traduits notamment la faible prise en charge du secteur d’habitat, et le manque de contrôle de croissance urbaine des villages et des petites bourgades a donné lieu à une urbanisation anarchique et d’un mode de réalisation illicite et auto construit, favorisant l’apparition de l’auto-construit, nourrie plus tard, par l’essor économique de l’époque, le brassage culturel et l’évolution anarchique durant la période d'instabilité politique en Algérie. Cette recherche vise de combler une double lacune : la genèse spatiale et morphologique de l’habitat populaire auto- construit dans les Aurès. C’est de comprendre le propre de l’architecture populaire, à Menaa comme à Bouzina, qui est en évolution continue, voir même, s’il fait rupture ou il est objet de certaines constances. Le premier objectif est d’éclairer ces permanences et mutations au niveau de sa spatialité, et tenter de comprendre, si cet habitat auto-construit, à l'inverse à ce que laisse apparaître ses façades, qu’on pourrait identifier comme génotypes architectural. Et si, ces génotypes architecturaux entretenaient une quelconque relation avec l'architecture de l’habitat traditionnel locale ou autre. La démarche se réfère à la dimension spatiale, en premier temps, suivant le produit de chaque époque : traditionnel, colonial, et contemporain. En deuxième temps, le niveau morphologique est à saisir au niveau dimensionnel. Deux approche analytique sont exploitées dans cette recherche la première est la syntaxe spatiale, de fondements mathématiques, développée par Hillier et Hanson (1984) qui est un ensemble de techniques pour la représentation, la quantification et l’interprétation de la configuration spatiale. La deuxième, est typomorphologique en rapport avec l’aspect dimensionnel : l’empreinte au sol (largeur de la façade principale et la profondeur) et la hauteur. Les maisons sont analysées une à une, afin d’apporter des éléments de réponses à la question : quelle est la genèse spatiale et morphologique de l’habitat auto-construit dans les Aurès ? Les résultats sont ensuite rapprochés et comparés de façon plus systématique, fourniront substance à des propositions d’interprétation. La récurrence de certains traits est capturée comme indice génotypique, traiter en conséquence les particularités architecturales comme des phénotypes. L’empreinte méthodologique combinée a permet de comprendre l'impact des pratiques codifiées de chaque usager, sur le cadre bâti dans sa totalité, spatiale et morphologique. Cela tracera de nouvelles perspectives pour la conception d’un habitat endogène approprié. This study is intended to be a contribution to the research for a complex link between space and society. It focuses on the question of the space of the new type of self-built housing that has emerged since independence in one of the most isolated regions of Algeria: the Aurès. The production process and the evolution of forms and practices of living are at the core of this thesis, which focuses, on its turn, two case studies: Menaa and Bouzina. The Chaouia have gone from an autarkic economic support and a way of life based on transhumance and semi-nomadism to a sedentary mode, with a new architectural tendency opposed to a local, traditional ancestral practice in a fragile context. In precolonial and colonial times, the traditional architecture dominates. Socio-economic and political changes after independence, notably the lack of support for the housing sector, and the lack of control over the urban growth of villages and small towns has led to an anarchic urbanization and a an illicit and self-constructed mode of realization favoring the emergence of the self-constructed, nourished later, by the economic boom of the time, the cultural mixing and the anarchical evolution during the period of 'political instability in Algeria. This research aims to fill a double gap: the spatial and morphological genesis of the popular self-built housing in the Aures. It is to understand the peculiarity of popular architecture, at Menaa as at Bouzina, in continuous evolution, even if it is a rupture or is subject to certain constancy. The first objective is to illuminate these permanencies and mutations at the level of its spatiality, and trying to understand, if this self-constructed housing, on the contrary to what facades expose, could be identified as an architectural genotypes. Moreover if, these architectural genotypes had any relation with the architecture of the traditional local housing or another. The approach refers to the spatial dimension, first, according to the product of each era: traditional, colonial, and contemporary. Secondly, the morphological level is grasp in its dimensional part. Two analytical approaches are used in this research; the first is the space syntax, of mathematical bases, developed by Hillier and Hanson (1984) which is a set of techniques for the representation, quantification and interpretation of spatial configuration. The second is the typo-morphology. The houses are analyzed one by one, in order to bring back elements of answers to the question: what is the spatial and morphological genesis of the self-built housing in the Aurès? The results are then captured and compared in a more systematic way, to provide substance for interpretation proposals. The recurrence of certain elements is captured as a genotypes indicator, treating architectural features accordingly as phenotypes. The combined methodological footprint allows an understanding of the impact of population-specific data on the built environment. This will set new perspectives for the design of an appropriate endogenous housing. |
Exemplaires (2)
Cote | Support | Localisation | Disponibilité | Emplacement |
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TH/2445 | Thèse doctorat | Bibliothèque centrale El Allia | Exclu du prêt | Salle de consultation |
TH/2445 | Thèse doctorat | Bibliothèque centrale El Allia | Exclu du prêt | Salle de consultation |
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