Résumé :
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L’Algérie de part son programme de développement et ses vastes régions arides et semi-arides, est directement confrontée aux problèmes de disponibilité de l’eau et de sa qualité. Ce problème devient crucial et de ce fait, doit faire l’objet de recherche prioritaire. En effet, la majeure partie du territoire national est occupée par le sud aride et désertique qui représente un véritable champ d’investigation non encore exploité. En parallèle seul 20% du territoire abrite l’écrasante majorité d’une population appelée à doubler dans les horizons non lointains, ce qui nécessite l’extrapolation de cette zone et le développement des régions sahariennes qui constituent, par leurs immenses réservoirs souterrains, le véritable potentiel hydrique fossile. Cette réalité conjuguée à une rareté de données et d’une réelle quantification et qualification de ces ressources fait du problème de la mobilisation une des préoccupations majeures. Cependant, comme l’étude des aquifères souterrains dans ces régions n’est pas chose aisée, vue leur entendue géographique, la complexité et l’interaction des différents phénomènes naturels présents (hydrologiques, géologiques, hydrogéologiques et hydrauliques,…) et la rareté des études disponibles et fiables; notre travail s’intéressera à l’étude du complexe aquifère mio-pliocène le plus sollicité, avec la nappe des calcaires, dans la région des zibans plus particulièrement dans le Zab Chergui. La finalité de ce travail de thèse est une étude qualitative et quantitative de l’ensemble des ressources hydriques mobilisables de ce complexe aquifère dans son contexte naturel ; ceci dans le but de faciliter leur exploitation, préservation et gestion et ceci dans le cadre d’un programme régional de développement durable.
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