Résumé :
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Le ksar est un lieu authentique et un chef d’oeuvre d’art et d’enseignements d’une époque ou l’homme vivait en harmonie avec son environnement. Il se caractérise par un habitat typique dont l’histoire le lie à la disponibilité de l’eau, des matériaux de construction, des conditions climatiques et aussi à l’environnement géomorphologique. Les ksour, dans ces dernières années, ont dépéri et d’autres ont vu leur dynamisme ralentir. Ceci s’explique par les bouleversements socioéconomiques, par une démographie galopante et par une urbanisation assez accélérée qui provoque un certains nombre de tensions au sein de l'espace ksourien, une dégradation de l'environnement urbain, une perte de qualité de vie, ainsi que des problèmes aigus de consommation d'espace et d'utilisation des ressources rares (eau, énergie, etc.). Les ksour ont subit de plus en plus des transformations morphologiques qui ne modifient non seulement la l’harmonie traditionnelle, mais elles provoquent le changement du microclimat urbain jadis assuré par une adaptation ingénieuse avec le climat chaud et sec. Le ksar de Ouargla est l’un des ksour vivants de la région du Bas Sahara qui a connu aujourd’hui une transformation morphologique accentue. Cette dernière contribue à la modification du microclimat urbain de l’espace ksouiren à travers la diffusion démesurée d’un modèle standard et indifférencié d’urbanisme inspiré de la ville occidentale qui altère l’adaptation bioclimatique et accélère la décadence d’un riche patrimoine architectural et urbain. :?
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