Résumé :
|
Dans une ville, les émissions de chaleur ne sont pas les mêmes que dans les zones inhabitées. A l‟échelle locale, les villes libèrent beaucoup plus d‟énergie que la terre qui les entoure. La morphologie de la ville et sa composition change le climat local. Donc, les formes urbaines ont un impact sur le climat urbain, on constat un phénomène climatologique provoqué par l‟urbanisation en milieu bâti dense en zone aride qui est la température estivale plus élevée que l‟environnement immédiat ou se qu‟on appelle l‟îlot de chaleur urbain. Vu que d‟après les résultats de cette recherche, la température de l‟air au centre ville dépasse largement celle de la banlieue mesurée par les stations météorologiques. La ville est principalement faite de ciment, de goudron, et de briques. Ainsi, on constat une distinction entre trois catégories d‟espaces où se manifeste l‟îlot de chaleur urbain dans des heures différents de nuit : espace canyon, espace dégagé et espace dièdre. Dans tout les types d‟espace il y‟a une grande corrélation existe entre la température surfacique de mur et la température de l‟air. Dans un espace canyon et un espace dièdre la température surfacique de sol presque égale à la température de l‟air et celle de mur dans la période de la nuit et la matinée. La température de l‟air dans un espace dégagé est plus importante que celle de l‟espace dièdre. Pour évaluer l‟effet de la largeur de la rue sur l‟augmentation de l‟îlot de chaleur urbain une simulation numérique s‟avère indispensable. La température de l‟air et la température surfacique mesurée par le logiciel ENVI-met3 sont des paramètres climatiques déterminant de l‟îlot de chaleur urbain. Au niveau de l‟orientation NE-SO, avec H=0.25L, l‟espace dégagé offre plus de chaleur que les deux espaces canyon et dièdre. Nous remarquons que la température de l'air prend la même allure que celle de surface, cela s'explique par l'échauffement de l'air par convection dans le cas où la vitesse du vent est faible voir négligeable.
|