| Titre : | Erudition fiction et mémoire dans l'ile du jour d'avant |
| Auteurs : | Manel Kerbadj ; Djamel Kadik, Directeur de thèse |
| Support: | Mémoire magistere |
| Editeur : | Biskra [Algerie] : Université Mohamed Khider, 2010 |
| Langues: | Français |
| Résumé : |
Roberto de la Grive a seize ans lorsqu’il part, aux côtés de son père, le sieur Pozzo, défendre la ville de Casal la capitale du montferrat assiégée par l’armée espagnole durant la guerre de Trente Ans. Représentant de la petite noblesse du Piémont dans le nord de l’Italie, atavique et preux, le sieur Pozzo meurt en défendant les valeurs ancestrales, avec à leur tête, le courage et l’intrépidité.Roberto, désormais, orphelin de père et de patrie, livré à lui-même dans une ville assiégée, connait les affres d’un timide amour, non déclaré qui plus est, et les amers tourments du scepticisme, de l’incroyance et du doute suspicieux, savamment illustré par Saint-Savin à travers des discours judicieusement dérangeants. Lequel Saint-Savin, mentor protecteur, meurt à son tour dans la ville de Casal.Un arrangement est finalement trouvé, Casal reste aux mains des casalois après avoir été pillée et en partie incendiée par les troupes espagnoles. Roberto revient dans son domaine, sa propriété, étant l’unique héritier. Toujours habité par
21les propos grandiloquents de Saint-Savin, il s’occupe, néanmoins pieusement de sa mère. A la mort de celle-ci, il s’assure une solide rente grâce aux revenus de son domaine et part à la conquête du monde, en commençant par l’incontournable étape qu’était Paris à l’époque, avec ses curieuses mœurs et les pirouettes de langage et de savoir aristocratiques supposées détenues par ceux qui savaient élégamment manipuler la parole. Dans cetteville aux mœurs particulières, Roberto rencontre Lilia, la Dame à laquelle il vouera une passion éternelle, fidèle et à laquelle plus tard, une fois naufragé sur un bateau fantôme, il écrira des lettres d’amour enflammées .Là, c’est à dire à Paris, une petite machination de la part du célèbre Mazarin, fait de lui un espion à la solde du gouvernement français. Sans lui laisser aucun choix, si ce n’est finir ses jours en prison, Mazarin le somme de partir à Amsterdam et d’embarquer à bord de l’Amaryllis en partance aux Antipodes, avec pour mission de tenter de percer le secret des longitudes derrière lequel couraient tous les savants et les marins de l’époque. Secret qui devrait permettre aux marines des puissants royaumes de localiser avec certitude –et donc de retrouver facilement -leurs découvertes géographiques et surtout de ne plus se perdre en mer.Sur l’Amarylis, il rencontre un sombre voyageur, le Docteur Byrd, flanqué de deux inséparables acolytes, qui se livraient à des expériences monstrueuses sur un pauvre chien pour déterminer l’heure exacte correspondante de l’autre côté de la terre. Roberto découvre tout cela en les espionnant.Lors d’une violente tempête, Roberto passe par dessus bord et tombe à la mer manquant se noyer car il ne savait pas nager. Un marin lui jette une solide planche à laquelle il s’agrippe et sur laquelle il vogue durant deux ou trois jours jusqu’à ce qu’il se hisse sur la Daphne, bateau abandonné. Ce qui lui fait écrire dans son journal:«(...)je suis, de mémoire d’homme, je crois, l’unique estre de nostre espéce a avoir faict naufrage sur un vaisseau desert.»Là se croyant seul, il vit en solitaire une semaine durant, à se reposer, à explorer le bateau et à rédiger un journal à l’intention peu probable de sa Dame. Un matin, cependant, il découvre grâce à certains indices qu’il avait de la compagnie sur la Daphne et en fait trouva et fit la connaissance du seul survivant de l’équipage de la Daphne, le père Caspar Wanderdrossel, un vieux jésuite. Selon le récit de ce dernier, tous les hommes ont été massacrés, cuits et mangés par des cannibales, alors qu’ils partaient à l’exploration d’une Ile voisine, visible depuis le bateau. L’Ile est située sur le mythique 180° méridien qui marque l’infinitésimale différence entre l’heure qui annonce le jour et celle qui termine la nuit. Le père Capar Wanerdrossel est d’une érudition immense et s’exprime dans un savoureux mélange de langues. Il est obsédé par l’idée d’aller sur l’Ile récupérer la barque qui a servi aux hommes d’équipage, mais surtout à finir le montage de l’observatoire qui lui permettra, en étudiant les astres et leurs mouvements, de dresser une carte des longitudes.Les deux hommes ne savent pas nager et Robertoapprend trop lentement au goût de son compagnon d’infortune. Lequel décide de construire une ingénieuse bulle d’air emprisonnée dans un grand ballon inversé qui lui permettra de marcher sur le fond, à faible profondeur. L’expérience échoue et le père Caspar disparaît dans les flots sans plus réapparaitre.Inconsolable, Roberto pense à sa Dame, lui écrit de plus en plus longuement et passe toute la journée à observer l’Ile et à apprendre à nager. Lui aussi disparait mystérieusement mais en laissantun volumineux journal, défraichi, à moitié calciné, à partir duquel, cependant, le narrateur rédige ce fabuleux roman. |
Exemplaires (3)
| Cote | Support | Localisation | Disponibilité | Emplacement |
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| TH/1335 | Mémoire magistere | Bibliothèque centrale El Allia | Exclu du prêt | Salle de consultation |
| TH/1335 | Mémoire magistere | Bibliothèque centrale El Allia | Exclu du prêt | Salle de consultation |
| TH/1335 | Mémoire magistere | Bibliothèque centrale El Allia | Exclu du prêt | Salle de consultation |
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