Titre : | Densité réelle,densité percue et habitat collectif : cas de la ville de Biskra |
Auteurs : | Fouad Leghrib ; Said Mazouz, Directeur de thèse |
Support: | Mémoire magistere |
Editeur : | Biskra [Algerie] : Université Mohamed Khider, 2017 |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Densité perçue ; Densité réelle ; Densité résidentielle ; Qalité architecturale ; Habitat collectif ; Perception ; Formes urbaines ; Satisfaction résidentielle. Perceived Density ; Measured Density ; Residential Density ; Architectural Quality ; Collective Housing ; Urban Forms ; Residential Satisfaction. |
Résumé : |
Essentiellement envisagée en termes quantitatifs, la densité du bâti a donné lieu durant le vingtième siècle à toute une série de recherches sur des formes urbaines et architecturales, néanmoins, depuis une dizaine d’années, on assiste à un regain d’intérêt pour la densité du bâti, mais selon une autre acception du terme impliquant une optique sensorielle et qualitative « densité perçue ». Cet intérêt porte en priorité sur l’habitat et plus précisément l’habitat collectif car il s’agit de la principale préoccupation des habitants lorsque l’on parle de densité. Répondre aux besoins de nouveaux logements, d’augmentation de la population, à inciter l’état à adopter la solution du logement collectif, cette nouvelle tendance induit une standardisation significative de la forme et de la conception architecturale et urbaine, cette situation a poussée l’usager à rejeter souvent l’idée de densité (ou de densification), associée à des perceptions négatives ou objet de malentendus (confusion par exemple entre densité et hauteur des immeubles).il a été régulièrement affirmé que la densité du bâti ne peut plus se limiter à sa dimension quantitative. Malgré le fait que l’utilité de la densité chiffrée ne soit pas fondamentalement remise en question, il faut reconnaître d’une part que les acteurs concernés cherchent de nos jours à se donner d’autres moyens pour la contrôler et d’autre part qu’on assiste aussi à un élargissement de sa définition, C’est pourquoi on s’est interrogé sur les conditions et les facteurs qui rendent acceptable, voire « désirable », la densité urbaine…et la densité humaine pour les habitants de façon à lever les contradictions entre densité réelle et densité perçue. Pour ce faire une hypothèse a été posée, elle suggère que dans la caractérisation de la densité perçue il semble qu’en plus de la densité mesuré (facteurs physiques), d’autres facteurs d’ordre personnel cognitif et socio - culturel, qui ont une relation à la satisfaction résidentielle influencent la perception de la densité dans les quartiers d’habitat collectif. Pour confirmer ou infirmer notre hypothèse, nous avons procéder à une enquête par questionnaire menée dans trois quartiers d’habitat collectifs a Biskra choisis selon deux critères, morphologique (niveau de densité) et chronologique (période de réalisation). De l’ensemble des résultats se dessine une opposition entre la perception de la densité et la densité réelle notamment le quartier des 1000logts qui a une très faible densité résidentielle mais perçue comme très dense, ainsi, la densité réelle ne reflète pas la densité perçue, d’âpres les résultats aussi, les facteurs qualitatif de la densité semble avoir plus d’influence sur la perception contrairement aux deux autre facteurs (cognitif individuel et socioculturel). Essentially envisaged in quantitative terms, the density gaves during the twentieth century to a whole series of research on urban and architectural forms, nevertheless, over the past ten years, there is a renewed interest in density , but according to another meaning of the term implying a sensory and qualitative optic "perceived density". This interest focuses on housing and more specifically on collective housing because this is the main concern of the inhabitants when it comes to density. Responding to the need for new housing units, the state adopt the solution of collective housing, this new trend induces a significant standardization of the architectural and urban design. The idea of density (or densification), associated with negative perceptions or misunderstandings (confusion, for example, between density and height of buildings), has been regularly asserted that the density of the building can no longer Be limited to its quantitative dimension. Despite the fact that the usefulness of numerical density is not fundamentally questioned, it must be recognized on the one hand that the actors concerned are trying nowadays to give themselves other means to control it, this is why we have asked about the conditions which make the urban density acceptable and even desirable for the inhabitants so as to raise the contradictions between real density and perceived density. In order to do this, a hypothesis has been proposed, suggesting that in the characterization of perceived density it appears that in addition to the measured density (physical factors), other factors of a cognitive and socio-cultural, which have A relationship to residential satisfaction influences the perception of density in neighborhoods of collective housing. To confirm or invalidate our hypothesis, we conducted a survey in three residential settlements in Biskra, selected according to two criteria, morphological (density level) and chronological (period of realization). From the set of results there is an opposition between the perception of the density and the real density in particular the neighborhood of 1000 which has a very low residential density but perceived as very dense, thus, the real density does not reflect the perceived density, Of the results also, the qualitative factors of density seems to have more influence on perception. |
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Cote | Support | Localisation | Disponibilité | Emplacement |
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TH/2085 | Mémoire magistere | Bibliothèque centrale El Allia | Exclu du prêt | Salle de consultation |
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