Résumé :
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Les éléments polluants qui sont introduits de manière importante dans les eaux sont de nature organique, ou de natures métalliques, tels que le cuivre, le zinc, le cobalt et le fer, présents à l’état de traces, sont essentiels pour les organismes vivants. D’autres éléments tels que le plomb, le mercure ou le chrome qui ne peuvent entraîner que des effets néfastes à l’homme. Le plomb pénètre dans l’environnement à partir des sources naturelles des rejets ou des sources anthropiques. Cependant, la plupart des concentrations en plomb que l'on trouve dans les eaux sont le résultat des activités humaines. Le plomb est un toxique cumulatif dont les effets se font sentir même à faibles doses notamment au niveau du système nerveux central (altération du développement intellectuel, du comportement et de la croissance). Les groupes les plus à risque sont les femmes enceintes, les nourrissons et les enfants de moins de six ans. Cependant, comme on n’a pas pour le plomb un seuil jugé sans effet, les efforts doivent se poursuivre pour diminuer l'exposition de la population au plomb. Pour réduire l’impact de cette pollution plusieurs méthodes ont été utilisées. La séparation par membrane, l'échange d'ions, la précipitation ces méthodes sont depuis longtemps les techniques les plus utilisée. Bien que ces processus soient efficaces, ils présentent des inconvénients. Les méthodes classiques de traitement de l'eau entre autres, la coagulation-floculation au sulfate d'aluminium ou au sulfate ferrique et filtration sont raisonnablement efficaces pour éliminer le plomb de l'eau potable traitée. De même, les procédés d’adsorption ont prouvé leurs efficacités pour l’élimination de ce métal.
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