Résumé :
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Ce travail s’inscrit dans le cadre de l’animation des phénomènes collectifs. Ces phénomènes sont classés dans les effets complexes, et ils sont un sujet de prédilection pour le concept d’émergence. Une grande effervescence règne aujourd’hui sur la modélisation et la simulation de ces modèles, où dans des domaines applicatifs aussi divers que l’architecture, la spécification des nuisances urbaines, le trafic autoroutier ou la biologie. La modélisation des comportements collectifs se divise en deux classes : la première classe concerne les comportements collectifs non délibératifs. Et la classe concerne les comportements collectifs coopératifs qui sont désignés par « action à plusieurs ». Nous nous intéressons dans notre étude à la première classe qui est celui d’un ensemble d’individus ayant des buts individuels se trouvant en interaction. Apparaissent alors des évolutions structurées de ce collectif. C’est cet effet qui est strictement nommé « foule ». Les sciences sociales ne disposent pas encore d’une typologie précise de ces formes. La simulation joue, alors, le rôle d’outil de spécification de comportements collectifs. Elle permet, ensuite, l'exploration des conditions de leur émergence. Enfin, elle permet, aussi, d’agir sur elles dans le retour au réel. Nous proposons un modèle microscopique d’une foule d’humains virtuels. Principalement, nous abordons deux problématiques : d’une part, nous proposons un modèle basé sur un système multi-agents, et d’autre part nous utilisons les réseaux flous pour la description des comportements. Les réseaux flous permettant à l’humain virtuel d'effectuer des engagements dans un environnement virtuel inconnu. Nous avons utilisé l’outil Massive qui facilite les tâches de modélisation des comportements et la simulation. Les résultats obtenus sont très satisfaisants dans le cas d’évitement de collision et l’évitement d’obstacles. Les mots clés : Animation comportementale, animation de foule, la logique floue, les systèmes multi-agents.
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