Titre : | les grandes thèories du thèatre |
Auteurs : | marie claude hubert, Auteur |
Type de document : | Monographie imprimée |
Mention d'édition : | 4e édition |
Editeur : | armand colin, 2021 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-200-63043-0 |
Format : | 343 pages - 16,1 cm × 24,0 cm × 1,8 cm / 0.564 Kg / Grand Format |
Langues: | Français |
Résumé : |
Analyse textuelle, art de l'interprétation, esthétique de la réception - tels sont les différents modes d'approche du phénomène théâtral. Ils sont dictés à l'auteur dramatique, à l'acteur et au public tant par la problématique de la période à laquelle ils appartiennent que par leur pratique personnelle, philosophique, littéraire ou scénique. Cette quatrième édition confronte les discours des théoriciens du théâtre occidental d'Aristote à nos jours en prenant en compte les travaux les plus récents.
Accompagnée d'un glossaire, d'une chronologie sur les théoriciens de l'esthétique théâtrale et d'un index des noms d'auteurs, elle constitue un outil de référence pour tous ceux qui s'intéressent au théâtre, qu'ils soient étudiants en lettres, candidats aux concours de recrutement, élèves des cours d'art dramatique ou simples passionnés |
Sommaire : |
Analyse textuelle, art de l’interprétation, esthétique de la réception, tels sont les trois modes possibles d’approche du théâtre, selon que l’on se situe du côté de l’auteur dramatique, de l’acteur ou du public. En fonction des époques, des théoriciens, l’un de ces trois modes a été privilégié. S’il est possible de les isoler, pour des raisons méthodologiques, il est impossible, quand on opte pour l’un d’entre eux, d’ignorer les deux autres, tant les trois partenaires, auteur, acteur, public, ont partie liée, au théâtre.
Aux quatre grandes périodes du théâtre occidental, l’époque grecque, l’époque classique, l’époque du drame et l’époque contemporaine, correspondent quatre modèles de société, la démocratie athénienne, la monarchie absolue, encore féodale sous bien des aspects, la période révolutionnaire1, puis la période moderne qui s’ouvre avec la révolution industrielle et qui tend vers une mondialisation de plus en plus importante qui touche aussi bien les mœurs que les arts. Ces quatre périodes se caractérisent par des dramaturgies, des dispositifs scéniques et des rapports acteurs/spectateurs spécifiques. Les philosophes, Platon et Aristote, ont été les premiers à discourir sur le théâtre. Ce sont eux, dans l’Antiquité, qui rendent compte de tous les champs du savoir (mathématique, physique, grammaire, rhétorique, etc.) et de tous les phénomènes de société, politique, institutions (religieuses, juridiques). Le théâtre, en tant que lieu d’éloquence et que fait social, s’inscrit en première ligne de leurs préoccupations. Aussi situent-ils leurs analyses tantôt au niveau du texte, tantôt au niveau de la réception. S’ils continuent ultérieurement à s’interroger à son sujet, ils s’effacent toutefois devant les auteurs dramatiques qui, dès le Classicisme, s’arrogent la première place de théoriciens. Le théâtre n’est plus alors analysé comme objet extérieur par ces spectateurs privilégiés que sont les philosophes, mais de l’intérieur par les artisans qui les fabriquent. Corneille, l’abbé d’Aubignac, Chapelain, Mairet, parlent en « poètes dramatiques », faisant part des problèmes multiples auxquels ils se heurtent, tout en ayant conscience d’élaborer le garant d’une doctrine. Si l’analyse textuelle les préoccupe au premier chef, parce que leur pratique les y prédispose, il ne faudrait pas croire pour autant qu’ils ne se soucient pas des problèmes d’interprétation et de récep tion. Loin d’être enfermés dans la tour d’ivoire de leur cabinet d’écriture, ils dirigent souvent les acteurs et sont à l’écoute du public. Si des théoriciens du drame bourgeois comme Diderot ou Mercier, désireux à leur tour de fixer une dramaturgie, adoptent la même attitude d’auteur dramatique, ils orientent la réflexion sur le théâtre vers une voie nouvelle que la modernité enfourchera allégrement. Ils recentrent la problématique théâtrale du côté de l’art de l’interprète qui devient l’objet principal de leur examen, comme en témoigne Le Paradoxe sur le comédien, œuvre qui illustre parfaitement l’esprit nouveau. Dès la fin du xixe siècle en effet, les metteurs en scène concurrencent les auteurs dramatiques en matière de théorie théâtrale. Ce sont les discours de ces différents théoriciens, philosophes, auteurs dramatiques et metteurs en scène, que nous confrontons ici. Aussi ne nous intéressons-nous qu’aux auteurs dramatiques qui ont théorisé sur leur pratique et laissons-nous de côté ceux d’entre eux qui n’ont pas daigné s’expliquer sur leur art, même s’ils se situent parmi les plus grands, tel Beckett par exemple qui ne figure pas dans cet ouvrage. 1 Nous entendons le terme au sens large, c’est-à-dire les trois décennies qui préparent la révolution de 1789, et les trois grands mouvements insurrectionnels qui la prolongent, 1830, 1848, 1870. |
Disponibilité (2)
Cote | Support | Localisation | Statut |
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f8 / 2553 | Livre | مكتبة الآداب واللغات | Empruntable |
f8 / 2553 | Livre | مكتبة الآداب واللغات | Empruntable |