Résumé :
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Le recourt aux porte-greffes est systématique chez de nombreuses espèces fruitières à pépins ou à noyaux, lorsqu’on se heurte à tel ou tel problème édaphique ou biologique. La production de plants exige en général beaucoup de soins, et en particulier beaucoup d’eau. Si ce dernier facteur de production est limitant, ce qui est souvent le cas pour les pépinières arboricoles des zones arides et semi-arides, les conséquences économiques sont aggravées. L’idée de chercher une ou plusieurs provenances de porte-greffes francs d’abricotier, adaptés aux différents niveaux de stress hydrique peut être un moyen de limiter l’hétérogénéité des plants et d’assurer une production régulière et rentable. A travers le cas d’une variété population « rosé » bien connue et appréciée dans la région de Batna et l’utilisation de cinq provenances de noyaux, la présente étude vise à mettre en évidence, outre la nature et l’ampleur des effets de deux niveaux de restriction hydrique (60 % et 30 % de l’ETP) sur de jeunes plants d’abricotier, l’existence d’une variabilité attribuée à l’origine des porte-greffes francs utilisés. L’évaluation des conséquences du stress hydrique et de la différence entre les provenances de porte-greffes porte sur les stades phénologiques et de croissance suivis sur deux années successives. Le manuel expose d’abord les connaissances acquises sur les conséquences du stress hydrique sur les végétaux en général et les arbres fruitiers en particulier. Puis, la nature du matériel végétal et les méthodes expérimentales suivies. Enfin, les résultats obtenus à l’issue des deux cycles végétatifs.
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